Le travail de la terre, c’est d’abord un besoin de créer, de créer avec les mains ... Pourquoi la terre plutôt que le pinceau, le crayon ou le ciseau ?

Parce que je me sens bien avec elle.


Quand on crée, il se passe quelque chose entre la tête et les mains.
J’aime façonner la terre, puis il y a ce moment intense où ce que l’on a dans la tête se réalise grâce à ses mains.
C’est un moment de joie.


Pourquoi utiliser cette terre cuite ?
C’est d’abord parce qu’elle se trouve près de chez moi, à 20 kilomètres environ. C’est la terre qui est utilisée pour les vieilles tuiles des toits de Bourgogne. Elle est chaleureuse par sa couleur brun rouge, et elle me convient bien.


Elle donne un côté rustique qui m’intéresse beaucoup. Je la laisse brute ou je la cire suivant les pièces.


©2013 Laurence Hardy / Impressum